Le second et dernier chapitre!! Celui ci, j'ai mis du temps a le faire *poste son chapitre et s'en va en courant pour pas se faire taper*
Chapitre 2 : Qui ne tente rien n’a rien« Kurogane….
-Quoi ?
-Je voulais, m’excuser encore…
-Ca fait trois heures que tu t’excuses.
-Mais, je te suis vraiment reconnaissant… Si je suis encore la aujourd’hui, c’est grâce a toi je voulais te dire aussi…
-Arrête ton barratin. J’accepte tes excuses pour la énième fois, si c’est ce que tu veux…
-…
-Quoi ? Q’est ce qu’il y a encore ?
-J…Je voulais te dire quelque chose d’important, Kurogane…
Qu… »
Le brun s’interrompit. Fye venait de l’appeler par son prénom deux fois de suite. Pas de Kuro-tan, Kuro-kun ou Kuro-je-ne-sais-quoi. Non. Le blond l’avait appelé par son prénom. Quelque chose clochait.
« Fye… T’es malade ? T’as d’la fièvre ?
-Non, pourquoi ?
-Tu m’as appelé deux fois par mon prénom sans ajouter de suffixe. Y’a un truc qui cloche.
-C’est juste… J’ai quelque chose d’important a te dire… Ou plutôt a t’avouer…
-Hm… ?
-Kurogane… Tout… Tout à l’heure quand tu m’as… rattrapé…
-Bon. Crache le morceau et vite.
-Kurogane, je … je….
-Tu ?
-Je t’….je …. Tout a l’heure quand tu m’as rattrapé et que tu m’as regardé dans les yeux…
-Et bien ?
-La pluuuuuuuuuuuuuuuume !!! La plume !! Mokona a repéré la plume !! »
La petite bête s’époumonait avec ferveur tandis que Kurogane sautait sur ses pieds et laissait Fye seul, la bouche ouverte. Le mage se mit à pleurer doucement, pour que personne ne l’entende. Il irait chercher la plume avec les autres. Et au retour, il dirait au ninja ce qu’il ressent pour lui. C’était décidé. Ashura-Ô était le passé. Et quelqu'un a dit que notre passé est derrière nous, et qu’il ne faut jamais se retourner vers lui.
« A-tt-en-dez moaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Hurlait Fye, à la traîne
-Dépêche toi un peu ! » Lui répondait Kurogane avec froideur.
Froideur. Le simple fait de penser que Kurogane pouvait être froid glaçait le sang de Fye. Lui qui lui connaissait le sang chaud. Lui qui savait que Kurogane réagissait au quart de tour… Plongé dans ses pensées, Fye ne vit pas le danger qui se profilait…
« ATTENTION !!!
-Hein ?? »
Fye se retrouva a terre. La personne qui occupait ses pensées venait de lui sauver la vie. Fye vit ce qui le menaçait. Un énorme scorpion. Au moins gros comme un ours blanc. Ou deux. Il regarda Kurogane en tremblant. Le ninja avait été touché à la jambe par la piqûre de l’insecte. Une piqûre mortelle si on ne la soignait pas vite. Kurogane risquait de mourir par sa faute, et Fye ne le permettrai pas. Le ninja s’évanouit. Les premiers effets de la piqûre. Fye s’en voulait a mort. Il pleurait quand Sakura, Shaolan et Mokona se retournèrent et virent Kurogane allongé sur le sol. On le transporta d’urgence chez le médecin le plus proche, qui lui prodigua les premiers soins. La première personne qu’il vit en se réveillant fut Fye, toujours en train de sangloter.
« Qu’est ce qui s’est passé ?? Demanda-t-il. Pourquoi tu chiales comme ça ?
- Kurogane… Tu ne te souviens de rien ??
- De quoi tu parles ?
- De ta blessure… Tu ne t’en souviens pas ?
- Ma… blessure ? Je suis blessé ? Il ressentit alors une douleur a la jambe. Aïe ! Tu parles de cette blessure ?
- Tu te l’est faite en me sauvant la vie, Kurogane…
- J’men souviens pas… T’avais pas un truc à me dire au fait ? »
Le blond se souvint alors des mots qu’il avait tant de mal à prononcer avant d’être interrompu par Mokona
« Si… Mais… ce n’est pas facile à dire… En fait…
- Eh bien ? Tu vas pas faire comme tout à l’heure j’espère…
- Non… mais je …. Je n’arrive pas à … te le dire… Kurogane…
- Me dire quoi ?
- Je t’…. Je… je…
- Tu ? Tu quoi ? »
Fye ne répondit pas. Il savait que parfois, les gestes sont plus forts que les mots. Alors il ne parle plus et plante son regard dans celui de Kurogane, en espérant que ce dernier comprenne. Mais le ninja ne bougea pas. Il se contentait de le regarder. Alors Fye ne tint plus. Il s’approcha de Kurogane et l’embrassa. Sans rien dire. Juste avec le cœur. Kurogane sembla un peu surpris au premier abord, mais il se laissa vite aller au baiser offert. Fye, pour plus de proximité avec la personne qui occupait ses pensées jour et nuit, s’assit sur le lit du malade. Lorsqu’ils se séparèrent, ils s’aperçurent que le soir était tombé depuis longtemps. Ils voyaient la une excellente occasion de prouver leurs sentiments l’un envers l’autre. Fye resta auprès de Kurogane toute la nuit (1). Lorsqu’il se réveilla le lendemain matin, Kurogane eu l’agréable surprise de trouver dans son lit (2) un Fye, qui, pour une fois, affichait sur son visage d’ange, un sourire sincère. Un sourire sincère, tout comme les mots qui sortirent de la bouche de Fye.
"Je t’aime…"
FIN
(1): Moi, perverse ?
(2) : N’y voyez rien de choquant